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Pour qu’une telle relation puisse être viable, elle doit s’appyer sur des règles de base.

Je comprends parfaitement que chaque couple est différent et que chaque relation B&D est différente.

Cependant, des règles de base existent, au-delà desquelles vous êtes hors-jeu de ce que je considère comme étant du B&D. Chaque couple aura ses propres règles et ses propres limites.

Je pense néanmoins que quelques principes sont essentiels.

Aucune blessure ne doit être infligée à la soumise. Cela ne signifie pas que les fessées, la discipline et les corrections n’existent pas.Elles doivent simplement être calculées de facon à ne pas infliger de blessures, physiques ou mentales durables à la soumise. En B&D, la souffrance est parfois utilisée pour corriger le comportement.

Elle n’est en aucun cas le point central de la relation.

Agrément préalable des limites. Il s’agit simplement de se mettre d’accord sur ce que chacun fera ou pas. Ces limites varient d’un couple à l’autre. Cet accord préalable place simplement les frontières de la relation. Il est primordial de discuter honnêtement, librement, des limites que chacun a souhaité placer avant d’entamer une relation B&D. Ces limites ne seront pas transgressées sans, ou au moins, une discution préalable. Ces frontières évoluent au fur et à mesures de l’évolution de la relation.

Le questionnaire de soumission ou « CHECK LIST » est un bon moyen pour fixer ces limites. Chacun des partenaires, le Dominant et sa future soumise devraient le remplir. Le Dominant ne retenant alors que ce qui est en adéquation. Les points divergeant faisant alors l’objet d’une discussion.

La soumise devrait disposer d’un « mot clé » ou « SAVEWORD » lui permettant de stopper l’activité en cours. Ce mot clé doit être comprit par les deux parties comme nécéssitant l’arrêt de l’action. Cet arrêt peut être le fait que la soumise en cas de grande souffrance ou, blocage psychologique ou, du Dominant pour clarifier une situation risquant de dépasser les limites fixées. Une relation B&D est supposé apporter du plaisir aux deux parties. Limites et mot clé sont les garanties que la situation reste sous contrôle des deux parties. Si le Dominant décide qu’une nouvelle pratique est nécessaire, et que cela pose un problème majeur à la soumie, le mot clé sera utilisé pour éviter au Dominant de faire une interprétation erronée de la volonté de la soumise. Cela ne signifie pas que, lors d’une séance suivante, la nouvelle pratique n’aura pas lieu. Mais que le Dominant aura l’opportunité de prendre en compte l’opinion de la soumise avant de continuer.

La communication entre le Dominant et la soumise est essentielle dans la réussite de la relation B&D. La soumise doit accepter de parler de ses sensations et le Dominant doit y être respectif. Le Dominant doit également être attentif aux signes non verbaux que peu donner la soumise. Pour une relation satisfaisante, il est utile d’avoir des affinités sous-jacentes avec la partenaire. Le Dominant essaie de mener la soumise à la perfection de ce que la soumission doit être. La soumise doit accepter ce but, comme elle doit être consciente de son état. Si l’un de ces points n’existe pas, la relation B&D se dégradera très rapidement en une relation abusive ou, alors les deux partenaires se sépareront, insatisfaits.

Le cahier de soumission est un bon moyen pour que la soumise décrive ses sensations. Elle y enregistrera les lecons apprises, le plaisir ou, le désagrément que cela lui a procuré.

Le Dominant conserve ce cahier, et doit le lire avec attention, afin de corriger l’éducation qu’il prodigue. Celle-ci pouvant être trop sévère ou trop douce. C’est un bon support pour apprendre à connaître parfaitement sa soumise.

Le B&D a pour but l’épanouissement des deux partenaires. Frontières et mot clé permettent de s’assurer du respect de ce principe. Ils ne constituent en aucune facon un renoncement aux principes d’obéissance.

Avec le temps, l’utilisation des frontières et des mots clés peut s’estomper, cependant, bien des couples expérimentés continuent de les utiliser.

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